Division « Défense NRBC »
Département effets biologiques des rayonnements
Département microbiologie et maladies infectieuses
Département toxicologie et risques chimiques
Département risques vectoriels
Département effets biologiques des rayonnements
Le département des « effets biologiques des rayonnements » (D. EBR) assure une mission de recherche, de formation et d’expertise dans le domaine des rayonnements ionisants, non ionisants et de la toxicologie non NRBC. Pour cela, il s’appuie sur son réseau de collaborations nationales et internationales dans les milieux académiques et militaires.
Il forme des personnels de recherche civils et militaires et participe aux enseignements dispensés par
le service de santé des armées (SSA) dans son domaine d’expertise.
Il répond aux demandes d’expertise, internes et externes au ministère des armées (SSA, EMA, OGA,
SGDSN, MinSan, MESRI, etc. ), à la demande de la direction de l’IRBA.
Ses thématiques de recherche sont incluses dans le plan d’orientation de la recherche et de
l’innovation (PORI) du service de santé des armées.
Le département est composé de deux unités et d’un laboratoire :
Unité de « radiobiologie »
L’unité de «radiobiologie» (U. RAD) est en charge de la recherche biomédicale de défense dans le domaine des rayonnements ionisants. Les projets de recherche portent sur les contre-mesures médicales diagnostiques et thérapeutiques afin de proposer des outils innovants aussi bien de terrain que destinés à la prise en charge hospitalière.
L’unité est responsable de la recherche biomédicale de défense, en particulier pour les victimes de
guerre ou d’accidents exposées à des risques NR (nucléaires et radiologiques). Les projets de
recherche portent sur le développement de modèles expérimentaux visant à évaluer l’efficacité de
thérapies innovantes ainsi que des contre-mesures médicales diagnostiques et thérapeutiques. Ces
recherches ont pour objectif de proposer des outils adaptés tant pour les interventions sur le terrain
que pour la prise en charge hospitalière des victimes de radiations.
L’unité bénéficie du soutien de l’adjointe technique au chef de l’unité de radiobiologie, qui coordonne les actions entre chercheurs et techniciens. Son rôle est d’organiser et de répartir les tâches techniques collectives, participer aux avancements de projets avec le chef d’unité et les porteurs de projets. L’adjointe technique anime les réunions des techniciens du département pour garantir une organisation et une communication optimale entre chercheurs et techniciens.
L’unité est en charge de la plateforme d’irradiation de l’IRBA.
Elle apporte son expertise au profit de la DGA et dans les groupes de travail OTAN relevant de sa
thématique.
Unité « risques des technologiques émergentes »
L’unité des « risques et technologies émergentes » (U. RTE) est en charge de la recherche biomédicale de défense principalement dans le domaine des rayonnements non ionisants mais également de la toxicologie non NRBC du domaine Défense. Les travaux visent en particulier à définir le cadre d’utilisation réglementaire des dispositifs pouvant être mis en œuvre au sein du ministère des armées.
L’unité assure la gestion de la plateforme d’exposition « rayonnements non ionisants » et de la
plateforme« RMN-RPE » de l’IRBA.
Elle apporte son expertise au profit de la DGA (groupe de suivi permanent DREP et risques toxiques
des systèmes d’armes) en lien avec un expert EREM SSA, ainsi que les groupes de travail OTAN relevant de sa thématique.
Laboratoire de dosimétrie biologique des irradiations
Le « laboratoire de dosimétrie biologique des irradiations » (L. DBI) est en charge de la recherche biomédicale de défense dans le domaine de la dosimétrie en lien avec l’unité de radiobiologie.
Il possède l’expertise clinique pouvant être mise au profit du service de protection radiologique des
armées ou des plateformes hospitalières.
Le laboratoire est en charge de la plateforme de dosimétrie biologique.
Département microbiologie et maladies infectieuses
Le département « Microbiologie et Maladies Infectieuses» (D. 2MI) a pour mission de développer des contre-mesures médicales (diagnostic, prophylaxie, traitement) contre les agents infectieux non vectoriels ou de classe 4. Ce département est en charge de l’étude des effets physiopathologiques, des interactions immunologiques hôte-pathogène et de la caractérisation des agents et toxines pathogènes de la menace biologique naturelle ou provoquée et des contre-mesures médicales face à ces agents.
Les unités et la cellule biosécurité du département 2MI sont localisées géographiquement sur le site de Brétigny-sur-Orge.
Pour mener ses missions, le département s’appuie sur son réseau de collaborations nationales et
internationales dans les milieux académiques et militaires.
Il forme des personnels de recherche civils et militaires et peut participer aux enseignements dispensés par le Service de Santé des Armées (SSA) dans son domaine.
Il répond aux demandes d’expertise, internes et externes au Ministère des Armées (SSA, EMA, OGA,
SGDSN, MINSAN, MESR, SpF, etc.), à la demande de la direction de l’IRBA et de l’ACASAN.
Ses thématiques de recherche s’intègrent dans le plan d’orientation de la recherche et de l’innovation
(PORI) du Service de Santé des Armées.
Le département est composé de trois unités de recherche et d’une cellule biosécurité :
Unité de « Bactériologie »
L’unité de « bactériologie » (U. BACT) est en charge des travaux de recherche dans le domaine de la bactériologie. Ses thématiques de recherche portent sur l’étude des facteurs de virulence des agents bactériens du risque biologique militaire, l’étude de l’antibiorésistance, le typage d’agents inconnus
et le séquençage d’agents de la menace biologique naturelle ou provoquée.
L’unité est aussi le support du centre national de référence-laboratoire expert (CNR-LE) charbon
mandaté par Santé Publique France. Les diagnostics sont réalisés par du personnel de l’U. BACT sur
le site de l’HNIA Bégin afin de répondre aux normes de l’accréditation ISO 15183.
L’unité assure l’entretien des collections bactériennes (P2/P3) de l’IRBA et participe au soutien et à
l’enrichissement du Souchier Défense.
Unité « Interactions Hôte-Pathogène »
L’unité « Interactions Hôte-Pathogène » (U. IHP) est en charge du développement de contre-mesures médicales, de moyens de prévention et de diagnostic des agents du risque biologique naturel et provoqué.
Ses thématiques de recherche portent sur l’étude de la physiopathologie des infections du risque agressif, sur les anticorps, les vaccins et les toxines.
Unité de « virologie Brétigny »
L’unité de « virologie de Brétigny » (U. VIRO B) est en charge de travaux de recherche dans le domaine des infections sur les agents viraux.
Ses thématiques de recherche portent sur les principaux agents viraux du risque biologique militaire,
notamment les agents de classe 4 et les orthopoxvirus.
L’unité de virologie Brétigny est le support du CNR orthopoxvirus mandaté par Santé Publique France.
L’unité assure l’entretien des collections virales (P2/P3) de l’IRBA et participe au soutien et à
l’enrichissement du Souchier Défense.
Cellule de « biosécurité »
La cellule de « biosécurité » opérationnelle a vocation à fournir un soutien en expertise et en formation à tout élément du Service de santé et plus largement du Ministère des Armées qui en exprimerait le besoin sur le territoire national, sur mer et en opérations extérieures.
Cette compétence peut être étendue à d’autres ministères sous réserve d’autorisation hiérarchique.
Département toxicologie et risques chimiques
Le département de « toxicologie et risques chimiques » (D. TRC) a pour mission de développer des contre-mesures médicales (diagnostic, prophylaxie, traitement) contre les agents chimiques de la menace, principalement les neurotoxiques organophosphorés et les vésicants. Pour cela, il s’appuie sur son réseau de collaborations nationales et internationales dans les milieux académiques et militaires.
Il forme des personnels de recherche civils et militaires et participe aux enseignements dispensés par
le service de santé des armées dans son domaine d’expertise.
Il répond aux demandes d’expertise, internes et externes au ministère des armées et des anciens
combattants (SSA, EMA, OGA, SGDSN, MinSan, MESRI, etc.), à la demande de la direction de l’IRBA.
Ses thématiques de recherche sont incluses dans le plan d’orientation de la recherche et de l’innovation (PORI) du service de santé des armées (SSA).
Le département est composé de trois unités et d’une cellule :
Unité de « pharmacotoxicologie »
L’unité de « pharmacotoxicologie » (U. PTX) est en charge des travaux de recherche dans le domaine des contre-mesures médicales contre les armes chimiques de la famille des vésicants, principalement l’ypérite et des neurotoxiques organophosphorés.
Les projets de recherches sont destinés à améliorer le prétraitement, le traitement d’urgence, les
connaissances des mécanismes physiologiques associés à l’intoxication et à prévenir les effets à long
terme.
Unité d’« ingénierie moléculaire»
L’unité d’« ingénierie moléculaire» (U. IM) est en charge des travaux d’études des mécanismes moléculaires des armes chimiques, et de la conception in silico et évaluation in vitro des contre-mesures médicales de ces armes.
Unité de « recherche en réanimation toxicologique »
L’unité de « recherche en réanimation toxicologique » (U. RRT) est en charge d’étudier la physiopathologie des agents de guerre ou d’agents susceptibles d’être employés dans un but offensif ou terroriste et d’évaluer l’efficacité de contre-mesures médicales de ces agents.
Cellule « technique »
La cellule « technique » (C. T) est en charge d’apporter un support technique aux chercheurs du département et d’assurer le fonctionnement des laboratoires du département.
Département risques vectoriels
Le département « risques vectoriels » (D. RV) a pour mission de développer des recherches, des expertises scientifiques et des innovations dans le domaine des risques infectieux vectoriels. Ce département est en charge de la caractérisation des agents transmis par voie vectorielle, le plus souvent liés à des pathologies infectieuses rencontrées sur les territoires d’opérations telles que le paludisme ou les pathologies causées par certains virus émergents, et des contre-mesures médicales (diagnostic, prophylaxie, traitement, etc. ) face à ces agents.
Il développe également des recherches et expertises sur les vecteurs de ces agents visant à mieux comprendre les interactions entre le vecteur et le pathogène et à disposer de moyens de lutte contre ces vecteurs. Pour mener à bien ses missions, le département s’appuie sur son réseau de collaborations nationales et internationales dans les milieux académiques et militaires.
Il forme des personnels de recherche civils et militaires et peut participer aux enseignements dispensés par le service de santé des armées (SSA) dans son domaine.
Il répond aux demandes d’expertise, internes et externes au Ministère des Armées (SSA, EMA, OGA,
SGDSN, MinSan, MESR, SPF, etc.), à la demande de la direction de l’IRBA et de la division « Santé de
Défense» (Div. SDD) de la DCSSA.
Ses thématiques de recherche s’intègrent dans le plan d’orientation de la recherche et de l’innovation
(PORI) du Service de santé des armées.
Le département est composé de deux unités localisées à Marseille, au sein de l’Institut hospitalo-universitaire « Infection Méditerranée » :
Unité de parasitologie et entomologie
L’unité de « parasitologie et entomologie » (U. PE) est en charge de travaux de recherche et d’expertise dans le domaine des infections parasitaires et de l’entomologie. Ses thématiques de recherche portent sur l’étude du paludisme et de sa chimiosensibilité, ainsi que sur l’étude des vecteurs, et de leurs
contre-mesures respectives (diagnostic ou détection, prophylaxie, traitement).
L’unité est le support du centre national de référence (CNR) associé pour la zone sud du paludisme mandaté par Santé Publique France.
L’unité U. PE est également membre de l’UMR « risques infectieux tropicaux et microorganismes émergents » (RITMES, UMR D257).
Unité de virologie de Marseille
L’unité de « virologie de Marseille » (U. VIRO M) est en charge des thématiques de recherche et d’expertise dans les domaines des arbovirus et d’une manière plus large des virus émergents.
L’unité est associée au centre national de référence (CNR) arbovirus, dirigé par le Professeur Xavier De
LAMBALLERIE.
L’U. VIRO M est également membre de l’UMR « virus émergents » (UVE, UMR 190).