Unités mixtes de recherche et unité d’accueil

UMR-MD 1197

« L’UMR-MD-1197 est sous la triple tutelle de l’Institut national de la santé et de la recherche (INSERM), du Ministère des Armées et de l’Université Paris Saclay. Elle regroupe des équipes de recherche civiles situées à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif et des équipes du SSA. Crée en 2015, elle a été reconduite pour 5 ans à partir du 1er janvier 2020.

Dirigée par le Dr Georges Uzan, l’UMR-MD-1197 s’intéresse aux cellules souches au sein de leur microenvironnement (appelé « niche ») avec des études fondamentales portant en particulier sur l’hématopoïèse ou l’angiogenèse, et des approches thérapie cellulaire ou d’ingénierie tissulaire dans le domaine de la réparation tissulaire. Ce travail de recherche s’appuie sur de nombreuses collaborations académiques en France et à l’étranger et des interactions fortes avec des industriels du domaine des biotechnologies ou du médicament.

L’UMR-MD-1197 regroupe environ 80 personnes dont 40% de personnels du SSA et a pour directeur adjoint le chef du département Soutien Médico-Chirurgical des Forces (SMCF) de l’IRBA. Trois entités du SSA font partie de cette structure. Les unités Thérapie Cellulaire et Tissulaire (TCT), et Biothérapies Ostéo-Articulaires (BOA) de l’IRBA (département SMCF) sont deux unités activement impliquées dans la recherche sur la réparation tissulaire. L’unité des Médicaments de Thérapie Innovante (MTI) du CTSA assure la production de cellules stromales mésenchymateuses de grade clinique pour des patients présentant des brûlures radiologiques ou thermiques, et dans le cadre de divers essais cliniques.

Ce partenariat a de nombreux avantages. Pour les équipes civiles de l’UMR, la collaboration avec le SSA permet d’avoir une ouverture clinique solide au travers de l’association de l’unité TCT et de l’unité MTI qui permet d’avoir une capacité de recherche qui va du fondamental au clinique dans le domaine de la thérapie cellulaire. Ce caractère translationnel (du laboratoire au lit du malade) des recherches est un atout majeur. Pour les équipes SSA, l’ouverture vers l’INSERM et l’université permet avoir un ancrage académique fort et lisible, d’accéder à un certain nombre de plateformes techniques et de fonder des consortiums capables de décrocher des financements nationaux ou internationaux. Ainsi des travaux importants sont menés depuis 2015 sur les ossifications hétérotopiques des patients neurolésés et plus récemment vaste programme commun sur le traitement des brûlures ou des défaillances d’organe par des vésicules extracellulaires a débuté.

L’UMR-MD-1197 permet aux différents partenaires de potentialiser les capacités de chacun en regroupant des équipes qui ont des intérêts scientifiques ou médicaux communs, des savoir-faire distincts et des outils ou infrastructures complémentaires. Ce modèle riche en interactions scientifiques optimise davantage les moyens du département Soutien médico-chirurgical des forces (IRBA) et de l’unité MTI pour remplir leur mission de recherche au profit des blessés de guerre et des polytraumatisés. »

UMR – LBEPS

Cette unité a été évaluée par le Haut Conseil à l’Evolution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) et a été nouvellement crée le 1er Janvier 2020, pour 5 ans.

En collaboration avec le département STAPS de l’université Evry-Val-d’Essonne (UEVE), l’unité PEACE de l’IRBA a intégré cette UMR, qui a comme partenaires le Genopôle et, en particulier, le CERITD (Centre d’Etudes et de Recherches pour l’Intensification du Traitement du Diabète). Le soutien du Cluster Grand Paris Sport a été obtenu et sera un terrain favorable aux innovations dans le domaine du sport (www.clustergrnadparissport.fr).

Cette unité en Sciences du Sport étudie la physiologie de l’exercice avec une approche de biologie et s’intéresse notamment aux contraintes combinées que sont les environnements climatiques extrêmes et la fatigue.

Cette UMR permet un contact avec le sport de haut niveau et les fédérations sportives concernant l’optimisation de la performance et la gestion de la charge de travail dont certains aspects sont transposables pour le militaire. Par ailleurs, l’application de l’activité physique dans la prise en charge de maladie chronique comme le diabète permet d’identifier des biomarqueurs circulants de cette réponse. Cette transversalité entre sport santé et sport performance nourrit la connaissance des mécanismes cellulaires sur lesquels reposent les adaptations à l’entraînement et indispensables pour innover et conseiller.

Avec le support du génopôle, il sera possible de mieux appréhender les questions touchant à la variabilité individuelle. En effet, de nombreux facteurs génétiques mais aussi épigénétiques (résultant des modulations de l’expression de nos gènes par l’environnement) encore partiellement compris participent à la réponse individuelle à l’entraînement, à la tolérance à la charge de travail, ou à la vulnérabilité aux environnement extrêmes (plus ou moins grand facilité à s’acclimater, risque de développer un accident d’intolérance). Ces questions sont d’importance pour mieux préparer nos militaires à leur mission et identifier les sujets à risque dans une vision personnalisée de l’aptitude opérationnelle.

https://www.univ-evry.fr/recherche/unites-de-recherche/sciences-du-vivant/laboratoire-de-biologie-de-lexercice-pour-la-performance-et-la-sante-lbeps.html

https://hal.inria.fr/LBEPS

UMR-MD1 INSERM U1261

L’UMR_MD1 Inserm U1261 est une unité de recherche interdisciplinaire à l’Interface Chimie-Biologie, centrée sur l’étude des propriétés des membranes des bactéries à Gram négatif, suivant trois axes de recherche :

  • Axe 1 : L’étude du rôle de la perméabilité membranaire dans la translocation des antibiotiques pour identifier les transporteurs (porines pompes d’efflux) impliqués, étudier leur régulation et leur fonctionnement.
  • Axe 2 : L’étude de la résistance aux antibiotiques et antiseptiques, notamment aux drogues membranaires des principales bactéries responsables des multirésistances observées dans les infections nosocomiales ainsi que des bactéries d’intérêt pour les Armées : la mélioïdose, le charbon, la morve, la peste et la tularémie. L’UMR poursuit comme second objectif l’étude du lien entre expression de la résistance et de la virulence.
  • Axe 3 : La conception de molécules capables de restaurer l’activité des antibiotiques et/ou des antiseptiques en améliorant leur concentration intracellulaire et de bloquer la libération des facteurs de virulence pour diminuer la pathogénicité. L’étude pharmaco-chimique de ces inhibiteurs permet de relier leurs caractéristiques à leur mode d’action afin de sélectionner les composés dont l’usage présenterait un risque limité d’apparition de phénotypes plus résistants. Les résultats des études de « relations-structure-activité » permettent de guider les pharmaco-modulations pour améliorer l’efficacité des composés et proposer des solutions pour optimiser les traitements anti-infectieux actuels.

Partenariats et collaborations

Partenariats et collaborations: la co-tutelle avec le service de santé des armées permet de développer des stratégies de recherche thérapeutiques pour les agents bactériens de la biodéfense, permet l’accès aux plateformes de l’IRBA (Institut de Recherche Biomédicales des Armées) aux équipes d’Aix Marseille Université et offre la possibilité de collaborer avec les laboratoires de microbiologie des HIA (Hôpitaux d’Instruction des Armées) notamment l’HIA Laveran à Marseille. De même, les plateformes de l’UMR situés à Marseille sont ouvertes aux membres de l’IRBA. Sur le plan académique, l’UMR collabore avec des laboratoires français (CiNaM Marseille, Université de Rouen, Faculté d’Odontologie de Marseille, Institut de Biologie Physico-Chimique Paris, Université de la Côte d’Opale Boulogne sur Mer) et étrangers (Jacob’s University Brême, Jagiellonian University Cracovie). Un important programme de recherche est en cours en collaboration avec le Synchrotron Soleil.

Valorisation technologique et économique

L’UMR travaille avec la SATT-SE qui gère nos contrats de valorisation et nos dépôts de brevets et la société Protisvalor gère nos contrats de collaborations avec les industriels.Régulièrement, l’UMR a des contrats de valorisation avec des entreprises du secteur, sous forme de bourse CIFRE pour ses doctorants assortis de contrats de collaborations financés par les entreprises. Les sociétés Virbac (Médecine Vétérinaire), Deinove (Biotechnologie) et Biosqual (Anti-infectieux) sont nos partenaires privilégiés. Un contrat de collaboration avec la société HTS-Bio financé par la fondation Amidex est en cours au laboratoire.

http://mct.univ-amu.fr/

UMR-MD 1296

L’unité d’appartenance est l’unité ad hoc INSERM « Radiations : Défense, santé, Environnement » au centre Léon Bérard à Lyon. L’UMR, créée en 2018, a pour objectif final de devenir un pôle de référence en ce qui concerne :

  • la compréhension des phénomènes moléculaires et cellulaires de la réponse humaine aux radiations ionisantes et non-ionisantes
  • l’identification des sous-populations sensibles aux radiations ionisantes et non-ionisantes
  • l’évaluation des risques radioinduits ou induits par des agents cassant l’ADN notamment dans les domaines médicaux (radiothérapie, radiodiagnostic), environnemental et de défense
  • les contremesures de radioprotection et de radiomitigation notamment dans le domaine de défense et de l’espace
  • la compréhension des phénomènes moléculaires et cellulaires de la réponse humaine aux agents cassants l’ADN non radiatifs et des risques associés
  • l’étude de la perception et des représentations sociales des risques dans diverses sous-populations socio-professionnelles
  • l’offre de tests prédictifs de la réponse individuelle au stress génotoxique cassant dans différentes conditions (défense, médical, professionnel, environnemental)
  • la réglementation en matière de radioprotection

L’UMR s’articule en sept pôles :

  1. Défense (M Drouet, IRBA)
  2. Santé (M Bourguignon, USVQ)
  3. Environnement et espace (B Fervers, CLB)
  4. Aspects fondamentaux (S Wittmann, CLB)
  5. Sciences humaines et sociales  (M Préau, Lyon2)
  6. Valorisation (N Foray , Inserm)
  7. Enseignement et communication (A Bouchet, Inserm)

UMR-URIT – Unité de recherche en ingénierie tissulaire (URIT)

L’Unité de Recherche en Ingénierie Tissulaire (URIT) a été créée en janvier 2022. Elle est le fruit du rapprochement d’enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Université Sorbonne Paris Nord (USPN) et de l’unité Biothérapies Ostéo-Articulaires (BOA) de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA). L’unité rassemble des chercheurs, enseignants-chercheurs, médecins, ingénieurs, techniciens et personnels d’appui à la recherche. Ensemble, nous travaillons dans le domaine de l’ingénierie tissulaire appliquée à la réparation osseuse.

L’URIT:

  • développe de nouveaux biomatériaux osseux ;
  • travaille à la compréhension et l’amélioration des techniques chirurgicales, comme la membrane induite de Masquelet, pour traiter les grands défauts osseux.

Cette unité monoéquipe est située sur deux sites géographiques, l’un à Bobigny, et l’autre à Brétigny sur Orge.

Le tissu osseux possède un potentiel unique de régénération suite à un traumatisme. Cependant, cette capacité est limitée et n’est pas efficace dans les cas de grandes pertes de substance liées à des traumatismes importants (accidents routiers, blessures par armes à feu, explosions, contexte de menace terroriste, accidents domestiques), à l’exérèse de tumeurs, ou encore induites par des radiothérapies et/ou des traitements chimiques (ostéochimionécroses dues aux biphosphonates, par exemple). Malgré l’émergence de nombreuses pistes thérapeutiques, la réparation de ces grandes pertes osseuses reste toujours un défi pour les chirurgiens, que ce soit au niveau maxillo-facial ou au niveau des membres. Ce sont sur ces grandes pertes osseuses que l’URIT développe ses activités de recherche.

Site web : https://urit.univ-paris13.fr

UNITÉ D’ACCUEIL VIFASOM 7330

Un axe essentiel de recherche de l’EA 7330 VIFASOM porte sur les conséquences de la privation de sommeil et les contremesures permettant de faire face à cette privation avec la participation des chercheurs Mounir CHENNAOUI, Catherine DROGOU, Maxime ELBAZ, Brice FARAUT, Mathias GUILLARD, Danièle GOMEZ-MERINO, Damien LEGER, Arnaud RABAT, Fabien SAUVET, Pascal VAN-BEERS, Michael QUIQUEMPOIX, Emeric SAGUIN

Notamment dans les domaines suivants :

  • Privation de sommeil, immunité et bio marqueurs
  • Privation de sommeil et risque cardiovasculaires
  • Privation de sommeil et comportements neurocognitifs
  • Privation de sommeil en réanimation
  • Privation de sommeil est aspects métaboliques et nutritionnels :
  • Privation de sommeil et douleur
  • Contremesures à la dette de sommeil
  • Extension de sommeil et exercice physique comme contremesures
  • Sommeil et stress post traumatique
  • Validation d’outil de monitoring ambulatoire du sommeil

Ces études mettent en collaboration toute l’équipe de recherche notamment l’expertise des techniciens de recherche et d’analyse biologique .

Ces études se font chez des volontaires sains et se réalisent dans le laboratoire de recherche de VIFASOM à l’Hôtel-Dieu.